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Centre International Miranda - France
29 mars 2007

En savoir plus sur le Venezuela

Le Pays :

Le Venezuela est une république fédérale d'Amérique du Sud connue pour sa biodiversité et sa beauté naturelle sans équivoque. Certains disent que Christophe Colomb, en arrivant au Venezuela fut tellement épris par le paysage qu'il l'appela « Tierra de Gracia » (Terre de Grâce), qui est devenu le surnom du pays
Le territoire vénézuélien s'étend depuis les environs de l'équateur jusqu'au nord du onzième parallèle. Il possède également 72 îles, dispersées dans la mer des Caraïbes et dans l'océan Atlantique, regroupées dans les Dépendances Fédérales. Margarita est la plus grande et la plus importante. On peut distinguer trois grandes régions : la côte et les Andes au nord et à l'ouest, les plaines au centre et le massif guyanais au sud-est. La pointe septentrionale de la cordillère des Andes culmine à 5007 m au Pico Bolívar. Elle enserre le lac Maracaibo et se prolonge vers l'est en longeant la côte. Les grandes plaines (les llanos) occupent le nord du bassin de l'Orénoque et de ses affluents Arauca et Apure. Le fleuve se jette dans la mer des Caraïbes par un énorme delta marécageux qui occupe toute la région nord-est du pays (Delta Amacuro ). Le sud du bassin de l'Orénoque, avec son affluent Caroni, est sauvage et souvent touristique. On y trouve un des hauts lieux touristiques du pays : les chutes de Salto Angel hautes de près de 1000 mètres, reconnues comme les plus hautes chutes d'eau au monde.
La Capitale du Venezuela est Caracas (3.000.000 d'habitants) et les principales autres villes Maracaibo (1.200.000), Valencia (742.000), Maracay (850.000).

Carte
Carte politique


Le drapeau

Le drapeau du Venezuela est constitué de 3 bandes horizontales de même dimensions soit :
Jaune : représentant les richesses du pays ;
Bleu: représentant la mer séparant le pays de l'Espagne ;
Rouge: représentant le sang versé par le peuple durant la guerre d'indépendance pour la liberté ;
Un arc de cercle constitué de 8 étoiles sur la bande bleue.
Le drapeau vénézuélien changea plusieurs fois à travers les années. Le Général Francisco de Miranda créa le drapeau original avec 7 étoiles et celui-ci fut le premier à l'utiliser le 12 mars 1806. Il fut adopté par le Congrès comme drapeau national le 14 juillet 1811. C'est finalement le 15 juillet 1930, que le Congrès National adopte les couleurs officielles de l'ancien drapeau à 7 étoiles, reprenant le drapeau d'origine de 1811. Les 7 étoiles représentaient les sept provinces signataires de l'acte d'indépendance en 1811 soit: Barcelona, Barinas, Caracas, Cumaná, Margarita, Mérida et Trujillo.
Le 12 mars 2006, Hugo Chavez ajouta une huitième étoiles pour rendre honneur à la province de Guayana qui contribua comme les 7 autres provinces de l'époque à l'indépendance du pays.
Chaque année depuis 1963 , on célèbre le 12 mars comme journée nationale du drapeau.
Le 7 mars 2006, Le Parlement du Venezuela adopte la modification du drapeau national afin de l’adapter à la « révolution socialiste » du président Hugo Chavez, à l’initiative du projet. Le Parlement a approuvé l’ajout d’une huitième étoile en hommage au héros national Simon Bolivar.

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Drapeau


Le blason

Les députés vénézuéliens ont également modifié le galop du cheval blanc figurant sur l’écusson national afin de le tourner, non plus vers la droite, mais vers la gauche, afin de symboliser l’orientation politique du gouvernement. Le Parlement a également décidé certains ajouts sur l’écusson, tels qu’un kayak, un arc et une flèche représentant les armes des indigènes ou une machette de paysan, en hommage aux racines des descendants d’origine africaine.

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Simon Bolivar

300px_Hw_bolivarSimón José Antonio de la Santísima Trinidad Bolívar y Palacios, plus connu sous le nom de Simón Bolívar est né le 24 juillet 1783 à Caracas au Venezuela, et est mort le 17 décembre 1830 à Santa Marta en Colombie.
Général et homme politique vénézuélien, il fut l'une des figures emblématiques de l'émancipation des colonies espagnoles d'Amérique du Sud dès 1813, participant de manière décisive à l'indépendance des actuels Bolivie, Colombie, Équateur, Panamá, Pérou et Venezuela. Il a participé à la création de la Grande Colombie, dont il souhaitait qu'elle devienne une grande confédération politique et militaire regroupant l'ensemble de l'Amérique latine.
Bolívar est aujourd'hui devenu une icône politique et militaire dans de nombreux pays d'Amérique latine et dans le monde, il a donné son nom à un très grand nombre de places, de rues ou de parcs. On retrouve des statues à son effigie dans la plupart des grandes villes d'Amérique hispanophone, mais aussi à New York, Paris, Londres, Le Caire, Tokyo, Québec, etc.


Francisco de Miranda

Francisco de Miranda, né le 28 mars 1750 et mort le 14 juillet 1816, est un militaire vénézuélien, héros de l'indépendance de435px_Sketch_of_miranda son pays. Il fait partie des généraux de la Révolution française, et à ce titre, à son nom inscrit sur l'Arc de triomphe de l'Étoile à Paris.
Général dans l'armée espagnole, il combattit en Afrique du Nord, dans les Antilles, dans l'intervention contre la Grande-Bretagne dans la Guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique et dans son propre pays, pendant la Guerre d'Indépendance.
Réfugié en Europe, il fait le tour des capitales pour solliciter de l'aide. À Paris en 1791, ami de Brissot et de Jérôme Pétion de Villeneuve, il est quelque temps général à l'armée de Dumouriez en 1792. Arrêté plusieurs fois parce que lié aux Girondins, il risque la déportation après le Coup d'État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797) et doit se réfugier en Angleterre.
À londres, il présente à William Pitt le Jeune, premier ministre, un plan de conquête de l'indépendance de l'Amérique du Sud et demande l'aide de la Grande Bretagne par l'occupation militaire britannique des principales villes du continent.
Retourné au Venezuela, il participe aux soulèvements de 1806 et 1810, mais après la contre-attaque des Espagnols en 1812 il signe finalement une armistice, ce que Simón Bolívar considèrera comme un acte de trahison. Ce dernier, de retour au Venezuela, le fait arrêter et le livre aux Espagnols qui le gardent en prison jusqu'à sa mort.


L'hymne du Venezuela : Gloria al Bravo Pueblo

Gloria al Bravo Pueblo (Gloire au Peuple Courageux), composition patriote de 1810, a été décrétée hymne national du Vénézuéla par le président Antonio Guzmán Blanco le 25 mai 1881.
Quant à sa composition, les paroles et la musique ont été attribuée, respectivement à Vicente Salias et Juan Jose Landaeta et on suppose qu'il a été à l'origine écrit autour 1810 comme un hymne patriotique. Des modifications officielles postérieures ont eu lieu en 1881, par Eduardo Calcaño en 1911, par Llamozas Salvador, et en 1947 par Juan Bautista Plaza. Cette dernière est celle utilisée officiellement actuellement.
On a dit que la mélodie était déjà connue comme la Marseillaise vénézuélienne depuis 1840. Durant les dernières années, quelques recherches ont suggéré que le véritable auteur des paroles pourrait avoir été Andres Bello, et que la musique est composée de Lino Gallardo. Toutefois, cette théorie n'a pas pu être vérifiée.


Ecoutez l'hymne vénézuelien


Bref rappel historique.

Le Venezuela est incontestablement un pays riche. 4ème exportateur mondial de pétrole, il possède la plus grande réserve pétrolière du monde. C’est aussi le pays des extrêmes : 4 % de la population se partage 80 % des richesses, 85 % des 25 millions d’habitants vivent en ville. Caracas est une ville tentaculaire, oppressante par le bruit et la pollution omniprésente. Coulée de béton se déversant dans la vallée, elle est entourée par les barrios qui s’accrochent à flanc de collines. Affiches, graffitis, peintures murales rappellent que nous sommes dans le pays qui tente d’inventer le socialisme du XXI siècle. L’Europe semble découvrir la révolution bolivarienne alors que le processus a déjà sept ans d’existence. Petit rappel historique…
En 1958, la dictature de Marcos Perez Jimenez est renversée. La 4ème république est instaurée. C’est le début du « Punto Fijo ». Les deux principaux partis, le COPEI (social chrétien) et l’Accion Democratica (membre de l’Internationale socialiste), se partagent le pouvoir et mènent une politique libérale. En 1989, sous la présidence de Carlos Andres Peres, l’inflation galopante conduit à deux jours d’émeutes (El Caracazo). La répression est sanglante, on parle de plus de 3 000 morts.
En 1992, un jeune lieutenant colonel, Hugo Rafael Chavez Frias, très marqué par le Caracazo, décide un coup d’Etat. La tentative échoue, mais marque durablement les esprits : Chavez, à la télévision, assume la totale responsabilité de l’échec du coup d’Etat, chose impensable dans un pays habitué à ce qu’aucun homme politique n’assume quoi que ce soit. Chavez est emprisonné pour deux ans, mais sa popularité, à dater de ce moment, ne cesse de grandir.
En décembre 1998, après une longue campagne de terrain,
hugochavezChavez remporte les élections présidentielles par plus de 56 % des voix, mettant ainsi fin au Punto Fijo. Quatre mois plus tard, Chavez provoque un référendum afin de permettre l’élaboration d’une nouvelle constitution. Son parti, le MVR obtient une large majorité dans la nouvelle assemblée constituante, qui aboutit à la promulgation de la Constitution de la République Bolivarienne du Venezuela qui se caractérise par une augmentation des droits fondamentaux (notamment la reconnaissance des minorités, des peuples indigènes), une participation plus grande de la population basée sur la démocratie participative et la possibilité de révoquer les élus, quels qu’ils soient.
Devant ces changements radicaux, l’opposition, qui ne reconnaît pas Chavez, va tenter par tous les moyens de renverser le nouveau régime. Elle est soutenue par les Etats-Unis qui voient d’un très mauvais œil l’arrivée d’un président au discours nettement anti-impérialiste dans le pays qui est leur second fournisseur de pétrole. En 2002, après un coup monté visant à faire porter sur Chavez la responsabilité de la mort d’escualidos lors d’une manifestation antichaviste, une partie du haut commandement militaire, la direction de Fedecamaras (le syndicat des patrons), la CTV ainsi que les grandes familles du pays, prennent le pouvoir et exilent Chavez sur une île de la Caraïbe. Les grands médias privés, pour la plupart à la solde des multinationales, annoncent la démission de Chavez, alors que la télévision publique est suspendue. La population, rapidement informée, s’auto-organise et se rend au palais présidentiel de Miraflores. Avec l’aide de la garde présidentielle et de la partie de l’armée restée fidèle au président exilé, elle obtient en 36 heures le retour de Chavez tandis que les opposants s’enfuient.
L’échec du coup d’Etat ne sonne pas la fin des tentatives de déstabilisation. En 2003, Fedecamaras lance un lock-out généralisé, notamment à PDVSA, l’entreprise pétrolière, afin de tenter d’asphyxier économiquement le pays et d’obliger Chavez à partir. Après plusieurs mois de conflit, le pays sort douloureusement de la crise, notamment grâce à la reprise en main des ouvriers, qui dans de nombreux endroits, refont marcher les usines, cassant ainsi la grève patronale.
Après ce nouvel échec, l’opposition va alors tenter de retourner les armes constitutionnelles contre Chavez. Se saisissant de la possibilité constitutionnelle de révoquer n’importe quel élu à mi-mandat, la droite réussit à obtenir un référendum révocatoire. Celui-ci aura lieu en août 2004, et se soldera par une nouvelle victoire de Chavez, qui se voit conforté dans son mandat à plus de 58 % avec un taux de participation de 73 %. En décembre 2006, Hugo Chavez est réélu à la Présidence de la République avec 63% contre 44% à Manuel Rosales, gouverneur de l’Etat de Zulia, candidat de l’opposition soutenu notamment par les anciens partis de la COPEI et de l’AD.

Les avancées de la révolution

Les raisons de cette opposition sont évidentes : la politique de redistribution des richesses menée par le gouvernement a de quoi effrayer l’oligarchie. Le pétrole est aujourd’hui l’arme financière de la révolution. Les bénéfices engendrés par PDVSA permettent de financer les « missions » gouvernementales. Parmi les plus importantes, les missions d’éducation : la mission Robinson vise à apprendre à lire et à écrire aux analphabètes. La mission Ribas forme des bacheliers. La mission Sucre offre l’accès à l’université à des élèves que l’ancienne république avait exclus. Dans ce but, une université bolivarienne a été créée et implantée dans tout le pays. Elle se situe en parallèle des universités vénézuéliennes classiques dont les plus connues sont l’Université Centrale du Venezuela (Caracas) et l’Université Andine (Merida).
Ces missions éducatives rencontrent un vif succès. Les étudiants, de tous âges, sont très nombreux, à tel point que les centres où se déroulent les missions se multiplient. Cet engouement s’explique en partie par la méthode d’enseignement utilisée. Les cours se font sur cassette vidéo, un facilitation est là pour aider le groupe, qui est toujours assez petit. Ici, il n’y a pas de place pour l’évaluation sanction. Tout est fait pour encourager les progrès de l’apprenant. Et les résultats parlent d’eux-mêmes : en octobre 2005, l’UNESCO a très officiellement proclamé le Venezuela « territoire libéré de l’analphabétisme ».
Une autre des missions les plus connues est la mission « Barrio adentro », qui est une mission médicale. Dans le cadre d’un accord avec Cuba, près de 15 000 médecins cubains sont aujourd’hui employés par le gouvernement vénézuélien. L’accès à la santé est donc devenu totalement libre et gratuit. Installés dans des cabinets médicaux, tous construits sur le même modèle, les médecins soignent la population, mais en même temps informent et sensibilisent aux règles d’hygiène, et à la contraception. Ils tiennent aussi de nombreuses statistiques à jour afin de voir l’évolution sur le plan médical de la population. Les progrès sont notoires, et l’ensemble de la population, notamment dans les barrios, a vu ses conditions de vie largement s’améliorer grâce à ces médecins.
Nous pourrions aussi parler de la mission Mercal qui commercialise des produits alimentaires à bas prix. Créée pour tous les Vénézuéliens, elle s’adresse plus spécifiquement à la population démunie. Nous pourrions parler de la mission Piar qui vise à améliorer les conditions de vie des mineurs, ou de Vuelvan Caras qui a pour but de développer les coopératives de production, ou encore de Guaicai qui travaille à restituer les droits des peuples et des communautés indigènes du pays. Chavez répète souvent que « pour lutter contre la pauvreté, il faut donner le pouvoir aux pauvres ». Les missions sont là pour ça… pour aider cette population nécessiteuse des barrios, celle-là même qui est descendue dans la rue en 2002 pour le rétablir au pouvoir.
Enfin, comment parler des avancées de la révolution bolivarienne sans évoquer l’une des réformes essentielles du processus : la loi de la terre et de la pêche. A elles seules huit familles du pays possèdent conjointement plus de 150 mille hectares de terrains. Cela représente à peu près l’équivalent de dix-huit fois la surface de la capitale du Venezuela, où vivent plus de 4 millions de personnes. De surcroît ces immenses biens fonciers demeurent la plupart du temps non cultivés, alors qu’ils sont situés dans les régions les plus fertiles du pays. De plus, il faut souligner que certaines grandes exploitations, comme par exemple la compagnie de production de liqueurs Santa Teresa, implantées dans les vallées de l’Aragua, ne disposent d’aucun titre de propriété sur les terres qu’elles occupent. La loi a permis de lancer un processus de répartition plus équitable de la richesse foncière en régularisant le partage de la terre entre paysans par l’intermédiaire de l’Institut national des terres. Elle a stimulé la construction de centres de population ruraux dotés de services, donnant à leurs habitants accès à la santé, à l’éducation, pour mener une vie plus digne. La loi protège les paysans pauvres, stimule la formation de coopératives et d’autres formes de production associatives en les soutenant financièrement et techniquement et en créant parallèlement les conditions de leur viabilité économique par la mise en place des voies de transport et de commercialisation nécessaires.

Les difficultés que doit affronter le processus

Malgré ces avancées et ces réussites, la révolution bolivarienne connaît toutefois des difficultés notoires. La bureaucratie, issue de la précédente république, gangrène l’administration et freine le processus. La loi de la terre et la pêche rencontre ainsi des obstacles importants pour être appliquée partout. Les latifundistes payent en toute impunité des mercenaires pour effrayer les paysans… voire les tuer ! La corruption, si courante en Amérique latine, est encore bien présente. Il est évidemment difficile de l’éradiquer, malgré le combat des chavistes.
Certes, la population, dans sa grande majorité, appuie le processus. Ainsi la marche de soutien à Chavez du 4 février dernier a rassemblé plus de 600 000 personnes dans les rues de Caracas. Pourtant le mouvement social vénézuélien est très éclaté. Il n’a pas la structuration et la puissance du MST brésilien ou des piqueteros argentins. Sur le plan syndical, après la trahison de la CTV, une nouvelle centrale syndicale s’est crée. Et même si l’UNT revendique aujourd’hui plus d’un million de syndiqués, son poids dans la société reste relatif. De plus, une partie de la CTV a intégré la UNT… Il y a donc au sein de la nouvelle Centrale un courant réactionnaire assez fort.
Du coup, l’atmosphère révolutionnaire que l’on sent partout dans le pays a parfois du mal à se concrétiser. Certes, lorsqu’il s’agit de voter pour Chavez (présidentielles, référendum), le taux de participation est très important. Mais pour les autres élections, la population ne se rend guère aux urnes (en moyenne 30 % de participation). La méfiance de la population envers les partis, que cela soit le MVR ou les autres partis de gauche (Podemos, PPT, PCV) est extrêmement importante.
Cette situation tend à fragiliser la révolution. Lors des élections législatives de décembre 2005, l’opposition à radicalement changé de tactique. Elle s'est volontairement absentée du paysage électoral. Elle s’est ainsi abstenue de présenter des candidats pour tenter de délégitimer une assemblée nationale devenue, par la force des choses, 100 % chaviste.
Face à cela, pour faire échouer la stratégie de l’opposition, l'organisation de la population est primordiale. Malgré des avancées incontestables au bénéfice des couches les plus défavorisées, la lourdeur bureaucratique de l’appareil d’Etat ainsi que le contexte continental pèsent énormément. Dans ce cadre-là, la seule voie qui reste à la Révolution bolivarienne pour ne pas s’essouffler est de se donner les moyens d’une véritable structuration populaire capable non seulement de faire entendre la voix des plus pauvres, mais d’être le fer de lance de la révolution face à la réaction locale et internationale.

Yannick Lacoste

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